Physique appliquée en
électrotechnique
Les
lois du courant électrique ont été étudié par Ampère (1955-1836) au début du 19éme
siècle.
Une
convention est un accord officiel passé entre individus. Il faut donc toujours
les respecter pour que nous parlions tous du même langage.
Prenons
l’exemple typique de la vie courante :
Je
me rends chez un fournisseur d’accès
internet. Il me présente verbalement un forfait ADSL de cent vingt huit et il
prononce la lettre « K ».
On
peut déjà en tirer la conclusion que ce commercial n’a aucune connaissance
technique, il vend un produit pour le plaisir de vendre et lorsqu’il tombe sur
une personne qui possède des bases physique. Le vendeur ne comprend rien ce que
le client essaie de lui expliquer. Il ne vendra pas ce produit à cette
personne.
Bon……..
Le « K » qui vient juste de prononcer, c’est des carottes, des
bananes ou des octets ????
Et
bah, ce sont des Kilo octets.
Sachant
que l’octet est composé de 8 éléments binaires, un bit correspond à 2 états 0
et 1.
1
– 1 Polarité
Sur un générateur, la borne qui représente un
excès d’électrons est identifié par un signe -, par rapport à celle qui,
comparativement, compte un manque d’électrons est repérée par un signe +. Ces
deux bornes sont nommées borne négative et borne positive. Elles possèdent
respectivement une polarité négative et une polarité positive. Les premiers
savant imaginées que le courant électrique se déplaçait de la borne + à la
borne -, malheureusement, ce sens conventionnel du courant a été choisi
arbitrairement à l’inverse du sens du déplacement des électrons. Le sens
conventionnel de circulation du courant, universellement adopté, est de la
borne + vers la borne -.
Remarque importante : Le sens du courant est le sens contraire du
déplacement des électrons.
1
– 2 Convention génératrice
Elle
est utilisée pour les dipôles susceptibles de générer de l’énergie.
La tension
et le courant sont représentés dans le même
sens.
Mnémotechnique :
Sachant
que le pointe de la flèche à une tension
supérieur à celui repérer par le talon.
uab = ua –
ub → ua > ub
upointe,talon = upointe
– utalon →
La tension est positif si
la pointe upointe > utalon
dans le cas contraire, elle est négatif.
1
– 3 Convention réceptrice
Elle
est utilisée pour les dipôles susceptibles de recevoir de l’énergie.
La tension
et le courant sont représentés dans le sens
contraire.
1
– 4 SI
1
– 4 Sens
trigonométrique
Le
sens trigonométrique est un sens de rotation fixé conventionnellement comme le
sens contraire du mouvement des aiguilles d’une montre.
2
– 1 Quantité d’électrons Q
La
quantité d’électrons traversant un circuit durant un temps t (exprimé en
seconde) donné, représente la quantité d’énergie électrique Q exprimé en
Coulomb C.
- 1 Coulomb = 6.25 x 1018
électrons -
La
relation :
q = i t
Cette
quantité d’électrique se mesure le plus couramment par le compteur d’énergie
que l’on retrouve au début d’installation électrique à la maison (le plus représentative
est le compteur électrique à disque).
Le
débit de cette énergie électrique est appelé Intensité du courant électrique I
exprimé en ampère A.
1
– 2 Intensité du courant I
L’intensité
du courant électrique I, c’est la quantité d’électricité traversant u circuit
durant une seconde.
On
peut en déduire :
i = q avec Q : étant la quantité d’électrique en Coulomb C
t t :
étant le temps en secondes s
Le
coulomb étant une unité très petites, c’est pour cette raison qu’on utilise le
plus souvent l’ampère-heure AH.
- 1 AH = 3600 Coulomb -
Exercice :
Une
lampe est traversé par 1080 Coulomb C en 1h30, calculez l’intensité I :
t
= 1h30 = 5400 s
I
= Q = 1080 = 0.2 A soit 200 mA
t
5400
1 – 2 – 1 Mesure du courant I
L’intensité
du courant électrique dans un circuit se mesure à l’aide d’un ampèremètre que l’on insérera en
série suivant les polarités de l’appareil de mesure.
Deux
bornes sont identifiées par l’utilisateur de l’appareil :
v
une borne d’entrée E : rouge de couleur ou
repérée par un signe +,* ou A
v
une borne d’entrée S : noir de couleur ou
repérée par un signe -
Précaution à prendre :
Toujours
effectuer le câblage hors tension.
Dans
certaine situation, il faudra prendre des précautions, être plus attentif, lors
de la mise sous tension, puisqu’il parait évident si vous branchez en série un ampèremètre
avec l’inducteur d’un moteur à courant continue et que le fusible à l’intérieur
de l’ampèremètre est mort :
la machine s’emballe, autodétruit
Démonstration :
E
= P N n Ф avec
E : FEM du rotor V
a a :
nombre de paire de voies d’enroulement
P : nombre de paire de
pôles
N :
nombre total de conducteur actif
n :
fréquence de rotation tr/s
Ф :
flux utile sous 1 pôle en Webers Wb
Sachant
que Ф = k i i :
courant de l’inducteur A(fournissant le flux).
Ce
qui implique
E = P N n k i On pose K = P N k
a a
→ E
= K n i
n = .
E . → lim
n → lim E . = + ∞ → la machine s’emballe
Ki i → 0 i → 0 Ki
Vérifier
bien le calibre de l’appareil de mesure avant tout mise sous tension
Faite
attention à la déviation de l’aiguille dans le « bon sens ».
2
– 3 DDP Différence de potentiel - Tension U
La
ddp est la différence de potentiel du niveau des charges
électriques permettent le déplacement des électrons. La ddp est aussi appelé
tension U exprimée en volt V.
Fessons
l’analogie par un fluide comme l’eau :
Pour
qu’il y a circulation de courant électrique, il faut obligatoirement une ddp.
1
– 2 – 1 Mesure du la tension U
La
tension électrique se mesure à l’aide d’un voltmètre que l’on placera en
parallèle suivant les polarités de l’appareil de mesure.
Deux
bornes sont identifiées par l’utilisateur de l’appareil :
v
une borne d’entrée E : rouge de couleur ou
repérée par un signe +
La borne + symbolise le potentiel le plus élevé
comme la pointe de la flèche quand on symbole la tension.
v
une borne d’entrée S : noir de couleur ou
repérée par un signe -
Vérifier
bien le calibre de l’appareil de mesure.
3
– 1 Résistance
Linéaire
3
– 1 – 1 Généralité
Qu’est ce qu’une résistance ?
Une résistance, c'est un élément dans laquelle se trouve principalement de
la poudre de graphite.
En effet, le graphite (la matière qui compose le plus couramment la mine de
crayon de bois) présente une résistance au passage du courant: Prenez un
ohmmètre, un crayon de bois et mesurez la résistance du graphite par ses deux
extrémités. Vous obtiendrez une valeur.
Autre
méthode: Tracez des traits épais et appuyés avec sur une feuille de papier.
Mesurez: la valeur variera en fonction de l'endroit où se trouvent les pointes
de touche: plus elles sont rapprochées, plus la valeur est faible.
On
peu donc, en mettant du graphite dans un boîtier, et en y mettant deux pattes,
faire une résistance simple. Plus il y aura de graphite, plus le courant pourra
passer, plus la résistance sera faible.
C'est pour cela que vous entendrez parler de "résistance à couche
carbone" (le graphite est en fait du carbone).
Certaines résistances doivent résister à un courant plus important. On remplace
alors le graphite par un fil d'alliage nickel-chrome (d'où le nom "résistance
à couche métal"). Mais le métal est bien moins résistant que le carbone,
c'est pour cela que les résistances de puissance ont de petites valeurs
ohmiques.
3
– 1 – 2 Mesure de
résistance
La
mesure de résistance se fait à partir d’un appareil de mesure appelé ohmmètre.
On
peut également déterminer la résistance sur les conducteurs ohmiques utilisés
en électronique grâce au code couleur.
La
valeur de la résistance est écrite sur le composant, de manière codée selon un
marquage basé sur des anneaux de couleur. En effet, il y a quatre anneaux de
couleur, les trois premiers représentent la valeur, le dernier la précision. La
précision de la résistance est aussi appelée tolérance, la plus répandue est la
précision à 5% représentée par un anneau de couleur or (un anneau argent
représente 10%).
On
peut très vite en déduire sa valeur :
Les
trois autres anneaux représentent la valeur de la résistance,
le premier anneau est le chiffre des dizaines 5,
le deuxième est celui des unités 6, et le dernier est
celui de la puissance de 10 soit 100,
l’unité
de base étant le .
La
valeur de la résistance est donc R = 5600
L’anneau 4 représente la précision de la valeur de la résistance du fabricant.
Elle est donnée en pourcentage.
Anneau doré précision
+/- 5%.
Code
couleur :
|
couleur |
chiffre |
multiplicateur |
tolérance |
Noir |
|
0 |
1 |
|
Marron |
|
1 |
10 |
|
Rouge |
|
2 |
100 |
|
Orange |
|
3 |
1000 |
|
Jaune |
|
4 |
10000 = 10k |
|
Vert |
|
5 |
100000 = 100k |
|
Bleu |
|
6 |
1000000 = 1M |
|
Violet |
|
7 |
10000000 = 10M |
|
Gris |
|
8 |
- |
|
Blanc |
|
9 |
- |
|
Or |
|
- |
0.1 |
+/- 5 % |
Argent |
|
- |
0.01 |
+/- 10% |
Il
suffit de se souvenir de la phrase :
Ne
manger rien ou jeûner, voila bien votre grande bêtise...
Et
le moyen mnémotechnique pour retenir le code des couleurs la plus efficace.
(
Ne = noir = 0, manger = marron = 1, rien = rouge = 2 …)
Il existe différentes
sortes de résistance, réalisées selon des séries de valeurs. Chaque série
contient des valeurs différentes, la série la plus répandue est la série dite
E24.
Cela signifie que la
première valeur de cette série de résistance est W , la
deuxième valeur est
W , ainsi
de suite.
Ces
résistances ne peuvent dissiper qu’un quart de Watt (0,25 W, sous 12V cela ne
représente qu’une centaine de milliampère!). D’autres résistances plus grosses
peuvent dissiper un demi Watt, il existe même des résistances de dissipation
qui peuvent consommer plusieurs milliers de Watts (radiateur électriques...),
mais nous ne les étudierons pas.
3
– 1 – 3 Symbole – Formule –
Interprétation
R = u
i
Consultons la réaction de la résistance face à une tension donnée
Lim i = Lim u = +
∞ → Si R est très faible, le courant est
très fort.
R → 0 R → 0 R
Lim i = Lim u = 0 → Si R
est très fort, le courant est très faible.
R → + ∞ R → + ∞ R
3
– 2 La conductance S
C'est l'inverse de la résistance électrique.
Symbolisée par la lettre G, elle est exprimée en siemens (symbole S).
La relation entre G et R est :
G = 1
R
- L’inverse de la résistance est la
conductance G exprimée en siemens S -
Un des intérêts de la conductance est la facilité
du calcul de résistances en parallèle.
Exemple :
R1 = 10 ohms
G1 = 1/10 = 0,1 S
Notes
:
- L'inverse d'une réactance est
une susceptance B exprimée en siemens S -
- L'inverse d'une impédance est
une admittance Y exprimée en siemens S -
3
– 3 Loi d'Ohm Ω
La loi d'Ohm Ω établit la relation entre la tension U aux bornes d'une
résistance R exprimé en Ω, le courant I qui la traverse et sa résistance R
:
u = R i
3
– 4 La résistivité
3
– 4 – 1 Expression de la
résistance
La
résistance d’un conducteur dépend de 3 paramètres :
Le
premier paramètre est la nature du matériau, c'est-à-dire sa résistivité (rhô)
ρ exprimée en Ω m (ohmmètre).
Aluminium = 2.9 × 10-8 Ω m
Agent = 1.5 × 10-8 Ω m
Cuivre = 1.75 × 10-8 Ω m
Le
deuxième paramètre est la longueur l du conducteur exprimée en mètre m et son
troisième est la section S du conducteur exprimée en m².
La relation entre R, ρ, l et S est :
R = ρ l avec R :
en ohm Ω
S ρ :
en ohmmètre Ω m
l : en mètre m
S :
en mètre carré m²
3 – 4 – 2 Variation
de la résistance
Tout
matériau utilisé en électricité présente une variation de sa résistance en
fonction de la température. Cette variation est donnée par un coefficient de
température a,, qui exprime de combien varie la valeur par degré d'élévation de
température.
La relation :
Rθ
= R20 x (1+ a0
x θ ) avec Rθ : Résistance à une température
donnée en Ω
R20 : Résistance à 20
degrés en Ω
a0 : Coefficient de
température 1/K = K-1
θ : Variation de
température en centigrade
Le
coefficient de température pour les métaux pur est d'environ 0,004 ainsi que
pour le cuivre et l'aluminium utilisé en électronique. Il est beaucoup plus
faible pour les alliages tels que le constantan ou la manganine.
Tous
les semi-conducteurs et le carbone ont un coefficient négatif, ce qui signifie que
leur résistance spécifique diminue quand la température augmente.
4
- 1 Energie
L’eau
développe une Energie sur la roue du moulin pour que l’ensemble du
mécanisme se mette à tourner. Cet effort est aussi appelé Travail. Cette
force de l’eau sur la roue est d’autant plus importante si le débit de l’eau augmente.
Dans cet exemple, le débit du courant électrique symbolise bien le débit de
l’eau. Un travail est donc une énergie W exprimée en joule J.
La relation :
Cette énergie Q est proportionnelle à la tension U
w = q u
C'est-à-dire
q = i t → w
= i t u
4
- 2 Puissance
La puissance électrique P exprimée en Watt W traduit l'énergie, W en joule, transportée par
le courant électrique en une seconde.
p = w
t
Sachant
que : p = w et que w = i t u → p
= i t u
t t
p = u i
L’unité
de la puissance électrique est bien le Watt mais on peut également la trouver
sous la d’un cheval.
- 1 cheval = 736 W -
4
- 3 Effet joules
La
résistance traduit la « difficulté » avec laquelle les électrons peuvent
circuler dans le matériau. Cette difficulté s’accompagne d’un
échauffement : c’est ce qu’on appelle l’effet joule. Cet échauffement, du
point de vue électrique, est une perte d’énergie par dissipation thermique.
Elle est directement liée à la résistance du récepteur dont le rendement de
l’appareil diminue hormis les appareilles thermiques du type chauffage, fer à
repasser, four … Les conducteurs
électriques sont d’autant plus toucher par ce phénomène.
4
– 3 - 1 Energie thermique
Sachant
que : w =
i t u et que u = R i → w
= i t R i
wth = R i² t
4
– 3 - 2 Puissance thermique
Sachant
que : p =
w et que wth = R i² t → pth = R i² t
t t
pth = R i²
Pour
les résistances linéaires du type chauffage donc toute l’énergie électrique est
transformée en chaleur.
Sachant
que : pth
= R i² et que R = u
soit i = u → pth = R (u/R)²
i
R
pth = u²
R
La
variation de l’énergie d’un corps :
W
électrique = W thermique
Wth = m c ( θ1 –
θ0 ) avec W : énergie thermique en J
m = masse du corps en kg
c
= capacité thermique trassique c en joule Kg-1 et Kelun-1
θ1
θ0 = en degrés Celsius
Exemple :
Calculez
l’énergie électrique consommer par un chauffe-eau électrique pour que l’eau
soit à 62°C.
Sachant
que la température ambiante est de 19°C.
Caractéristique
technique : capacité du chauffe-eau 200l, capacité thermique trassique
4190
Wth = m c ( θ1 –
θ0 )
Wth = 200 x 4190 x ( 60 – 19 )
Wth = 34 358 000 W soit 9543.88 Wh ou 9.5 KWh
Un
circuit électrique est un ensemble de conducteur reliant entre eux des éléments
appelés composant : résistance, condensateur, inductance, diode,
transistor …
On
distingue selon les branchements :
v
le nœud : point de raccordement au moins 3
conducteurs
v
la branche : portion du circuit entre 2 nœuds
v
la maille : partie du circuit qui se referme
sur elle-même.
5
- 1 Lois des nœuds
Un
nœuds est une connexion qui relie au moins trois conducteurs :
Loi : la somme des courant entrant est égale
à la somme des courants sortant, lois de Kirchhoff.
∑ courant entrant
= ∑ courant sortant
OU
∑ ii = 0
i
Exemple
ci-dessus : i1 + i3 + i4 = i2
5
– 2 Lois des mails
La somme des tensions rencontrées dans la maille est nulle.
∑ vi = 0
i
En
respectant les règles suivantes :
v
on choisit un sens arbitrairement de parcourt
obligatoire sur la maille et un point de départ.
v
On affecte le signe + au tension dont la flèche
indique le même sens
v
On affecte le signe – au tension dont la flèche
indique le sens contraire
Exemple
ci-dessus :
On
prendra arbitrairement le sens des aiguilles
d’une
montre et on commencera par le sens de la tension E.
+ E – u1 – u2 –u3 = 0
→ E = u1 + u2 + u3
6
– 1 Générateur de tension idéale
Un
générateur de tension idéal délivre une différence de potentiel indépendant du
courant qu’il délivre.
On
représente ce générateur par les symboles suivants :
Ce
générateur de tension n’existe pas en pratique, la différence de potentiel en
sortie d’un générateur de tension décroît en fonction du courant de sortie.
6
– 2 Générateur de
courant idéal
Un
générateur de courant idéal délivre un courant indépendamment de la ddp entre
ses bornes.
On
représente ce générateur par les symboles suivants :
7 Générateur Dipôles
élémentaires
i va toujours vers u. Le morceau de phrase en caractère gras
est un moyen mnémotechnique pour le diagramme de Fresnel par la suite.
7
- 1 Résistance
Une
résistance, encore appelé résistor est un dipôle constitué par un matériau
conducteur et caractérisé par sa
résistance R exprimée en ohm Ω
La
relation entre les valeurs efficaces U = R I
u et i sont en phase
Impédance :
Z = R = (
R ; 0 )
Relation
temporaire : u = Ri
Relation
complexe : U = R I
7
- 2 Bobine d’induction
La
bobine d’induction est un dipôle constitué d’un conducteur métallique enroulé
autour d’un support cylindrique et caractérisé par une inductance L exprimée en
henry H.
La relation entre les
valeurs efficaces U = L w I
u est en avance de Π sur i 2
Impédance :
Z = j L w = (
L w ; Π )
2
Relation temporaire : u = L di
dt
Relation complexe : U = j L w I
7
- 1 Condensateur
Le
condensateur est formé de deux plaques métalliques séparées par un isolant
appelé diélectrique. La répartition de charge sur une plaque influe sur la
répartition des charges sur l’autre plaque. Le condensateur est caractérisé par
sa capacité C exprimée en farad F.
La relation entre les
valeurs efficaces U = . 1 . I
C w
u est en retard de Π sur i 2
Impédance : Z = j . 1 . = ( L w ; - Π
)
C w 2
Relation temporaire : i = C du
dt
Relation complexe : U = - j . 1 . I = . 1 . I
C w
j C w
Remarque :
Le
sens trigonométrique est un sens de rotation fixé conventionnellement comme le
sens contraire du mouvement des aiguilles d’une montre.
8 Association de dipôle
de même nature
La
résistance équivalente Req est un ensemble de dipôle de même nature réduit
-- Pour l’association de dipôle, il faut
retenir seulement les théorèmes des groupements des résistances --
Observation :
En
effet, vous allez remarquer par les formules que la structure est la même pour
le théorème des inductances par contre pour les condensateurs, les théorèmes
sont inversé (le théorème des résistances en série est analogue à celui des
condensateurs en parallèle ainsi que le théorème des résistances en parallèle
est analogue à celui des condensateurs en série).
8
- 1 Elément en série
8
- 1 - 1 Résistance en
série
-- Dans une association de résistance en
série, la résistance équivalente est égale à la somme des résistances --
En série i = i1 = i2
u
= u1 + u2
Ri
= R1i + R2i → Req = R = R1 + R2
Généralisation
: Req = ∑ Ri
i
8
- 1 - 2 Conductance en
série
En série i = i1 = i2
u = u1 + u2
L di
= L1 di + L2 di → Leq = L = L1 + L2
dt
dt dt
Généralisation
: Leq = ∑ Li
i
8
- 1 - 1 Condensateur en
série
En série i = i1 = i2
u = u1 + u2
Travaillons
au niveau de la formule temporaire de condensateur
i = C du
→ i dt = C du
→ u = . 1 . ∫i
dt
dt
C
.
1 . ∫i dt = .
1 . ∫i dt + . 1 .
∫idt → Leq = . 1 . = . 1 . + . 1 .
C C1 C2 C C1
C2
Généralisation
: . 1 =
∑ . 1 .
Ceq i
Ci
8
– 2 Elément en
parallèle
8
– 2 - 1 Résistance en parallèle
En parallle u = u1 = u2
i
= i1 + i2 → . u .= . u1 + . u2 → Req = . 1 . = . 1 + . 1 .
R
R1 R2 R R1
R2
Généralisation
: . 1 =
∑ . 1 .
Req i
Ri
Dans le cas particulier où l’on associe deux résistances en
parallèle
Rparallèle = R1
x R2 = PRODUIT SUR SOMME
R1 + R2
8
– 2 - 2 Inductance en
parallèle
En parallèle u = u1 = u2
i = i1 + i2
Travaillons
au niveau de la formule temporaire de l’inductance
u = L di → u dt = L di
→ i = .
1 . ∫u dt
dt L
. 1 . ∫u dt = . 1 . ∫u
dt + . 1 .
∫u dt → .
1 . ∫u dt = . 1 . ∫u
dt + . 1 .
∫u dt
L
L1 L2 L L1 L2
→ Leq = . 1 . = . 1 + . 1
L L1
L2
Généralisation
: . 1 =
∑ . 1 .
Leq
i Li
8
– 2 - 3 Condensateur en
parallèle
En parallèle u = u1 = u2
i = i1 + i2
C du
= C1 du + C2 du → Ceq = C = C1 + C2
dt dt dt
Généralisation
: Ceq = ∑ Ci
i
Les appareils de mesure
Les appareils de mesure
analogiques sont fabriqués en général à partir d'un galvanomètre à cadre mobile.
Ce sont des appareils fragiles.
Le principe de
fonctionnement de ces appareils analogique est le suivant, le courant (ou la
tension) crée une force de Laplace qui dévie une aiguille. On utilise à l’heure
actuelle des appareils dits numériques, dont les performances sont largement
plus grandes. De plus, ils peuvent combiner plusieurs fonctions, voltmètre,
ampèremètre, ohmmètre...
Il existe deux sortes
d’appareils, ceux qui donnent la valeur moyenne et ceux qui en donne la valeur
efficace.
Sur les appareils :
-le mode de mesure en
valeur moyenne est appelé DC représenté par
-le mode de mesure en
valeur efficace est appelé AC représenté par
- Au sens le plus général, les valeurs
écrites dans cette rubrique seront des valeurs instantanées -
Recherche de
l'homogénéité d'une loi :